Assurance de la mortalité du bétail

Assurance de la mortalité

L’assurance de la mortalité du bétail est sans contestation l’activité la moins développée sur le marché de l’assurance agricole. Pour preuve, alors que le produit brut des productions animales en France était en 2004 de l’ordre de 25 milliards d’euros, l’assurance de la mortalité du bétail représentait un encaissement de 30 à 35 millions d’euros. Pour comparaison, avec un produit brut de 30 milliards d’euros, les productions végétales génèrent une cotisation d’assurance grêle de 200 millions d’euros.
Ce développement plus limité de l’assurance mortalité du bétail ne trouve pas sa justification dans une exposition aux risques plus faible, puisque les risques de fréquence et les risques de catastrophe sont une réalité du secteur élevage.
Les risques de fréquence sont le fait des accidents d’élevage sous différentes formes (perte au vêlage, étouffement, etc.) et la crise récente de l’ESB – encéphalopathie spongiforme bovine – (coût estimé à 1 milliard d’euros) ou encore celle de la grippe aviaire (indemnisation des pertes indirectes de la filière) illustrent bien la sensibilité de la filière aux crises sanitaires de type catastrophe.
Ce faible développement de l’assurance mortalité trouve essentiellement son explication dans le rôle pris par les pouvoirs publics dans les épizooties.
Source : ffsa.fr