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Assurance-vie : assurance en cas de vie
L'assuré désigne un ou plusieurs bénéficiaires de son choix.
Un bénéficiaire peut être un héritier ou toute autre personne physique, ou encore une association, une entreprise, une collectivité territoriale...
L'assuré peut être le bénéficiaire et utiliser l'assurance-vie comme placement en vue de la retraite.
Les différents contrats d'assurance en cas de vie
Il existe de nombreux critères permettent de choisir celui qui correspond à son profil d'épargnant : durée du contrat, options de sortie, possibilités de retrait de fonds en cours de contrat, cotisations, supports…
> Les contrats d'assurance vie en euros
Contrat d'assurance vie en euros
Depuis le 28 juillet 2005, il est possible de transformer un contrat d'assurance-vie en euros en contrat d'assurance-vie unités de compte ou en contrat d'assurance-vie multi-supports, sans perte d'antériorité fiscale
Ce sont des contrats d'assurance vie destinés à ceux qui souhaitent investir sans prendre de risque. Le principal atout des contrats en euros est, en effet, la sûreté du placement. Ces contrats d'assurance vie sont majoritairement investis en obligations, et leur rendement est donc lié aux taux obligataires; ils sont ainsi peu sensibles aux aléas de la Bourse. Ils bénéficient d'une double garantie :
> Les contrats d'assurance vie en unités de compte, appelés aussi contrats à capital variable
Assurance vie en unités de compte
L'assureur ne s'engage que sur le nombre d'unités de compte, mais pas sur leur valeur.
Pour les souscripteurs qui recherchent un investissement à long terme et qui sont prêts à accepter les risques inhérents aux fluctuations des marchés financiers, les contrats en unités de compte peuvent offrir des perspectives de rendement intéressantes.
> Les nouveaux contrats d'assurance vie investis en actions
Contrat DSK
Contrats d'assurance vie appelés "DSK" du nom du ministre de l'économie qui les a institués. Ces contrats (DSK) souscrits depuis le 26 septembre 1997 sont exonérés d'impôt, ainsi il n'est pas soumis au prélèvement libératoire en cas de rachat si vous le conservez plus de 8 ans. Ce régime de faveur est cependant assorti d'une condition : les contrats DSK doivent être investis majoritairement en actions françaises (50 %) et 5% sur les placements à risques (titres non cotés).
Un nouveau type de contrat d'assurance vie a été créé par la loi de finances pour 2005 afin de favoriser l'investissement des particuliers vers les entreprises innovantes et non cotées.
Ces contrats remplacent les anciens contrats "DSK", qui ne peuvent plus être souscrits mais seulement alimentés par leurs détenteurs.
Ces nouveaux contrats d'assurance vie sont soumis à des contraintes précises d'investissement. Les cotisations versées doivent être représentées par une ou plusieurs unités de compte constituées de parts ou d'actions d'organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) dont l'actif est constitué pour 30 % d'actions françaises ou européennes et titres assimilés, dont au moins 10 % de placements à risques (parts de fonds communs de placement à risques, fonds d'investissement de proximité, fonds commun de placement dans l'innovation, actions de sociétés de capital risque), dont au moins 5 % de titres non côtés. En cas de contrats d'assurance vie se référant à plusieurs unités de compte, le montant des cotisations doit être ventilé de telle sorte que ces proportions soient respectées.
Ces nouvelles formules qui prévoient de nouveaux quotas de répartition bénéficient des mêmes dispositions fiscales que les contrats "DSK".
Au-delà de huit années de détention, ils sont exonérés de l'impôt de 7,5 % applicable aux contrats d'assurance vie.
> Les contrats d'assurance vie multisupports
Contrat d'assurance vie multisupports
Il existe un nouveau type de contrats d'assurance vie multisupports depuis quelques années : les contrats adossés aux fonds ISR (Investissement Socialement Responsable). Ils proposent d'investir sur des entreprises qui respectent les critères du développement durable. Les UC proposées sont alors gérées en fonction de critères financiers mais aussi extra-financiers (sociaux, environnementaux, gouvernance).
L'investissement socialement responsable (ISR) est un investissement individuel ou collectif effectué selon des critères sociaux, environnementaux, éthiques et de gouvernance d'entreprise sans occulter la performance financière.
Ce sont des contrats d'assurance vie comportant plusieurs supports ou compartiments, en euros et/ou en unités de compte, entre lesquels sont réparties les cotisations versées.
Les contrats multisupports proposés font référence à un ou plusieurs supports en unités de compte et souvent à un support en euros.
Pour privilégier la protection de son capital, le souscripteur optera pour des supports à faible volatilité ; en revanche, s'il accepte une prise de risque plus importante, il choisira des supports plus dynamiques, avec une dominante d'actions. Dans ce dernier cas, il est préférable d'envisager une durée de placement relativement longue.
Il est donc primordial de déterminer sa stratégie de placement afin de vérifier que le contrat d'assurance vie multisupports choisi permet les investissements souhaités.
La durée du contrat d'assurance vie
Elle est liée à l'objectif de départ (achat immobilier, préparation de la retraite…). Toutefois, pour tirer le meilleur bénéfice d'un contrat d'assurance vie et de la fiscalité qui y est attachée, mieux vaut envisager un engagement d'une durée minimale de huit ans.
Il est possible de souscrire, par exemple, un contrat à durée déterminée reconductible qui permet, après une durée fixe, un renouvellement année après année.
Par ailleurs, en cas de décès de l'assuré en cours de contrat, des dispositions contractuelles permettent le plus souvent à un ou plusieurs bénéficiaires de percevoir une prestation en cas de décès. Cette garantie est dénommée "contre-assurance décès".
Les cotisations des contrats d'assurance vie
Frais des contrats d'assurance vie
L'assureur perçoit des frais qui peuvent prendre la forme :
- de droits d'entrée ou d'adhésion,
- de frais de souscription,
- de frais d'acquisition (ils peuvent être prélevés sur chaque prime),
- ou de frais de gestion (ils sont prélevés chaque année sur l'ensemble de l'épargne).
Pour les contrats d'assurance vie multisupports, il peut s'agir de frais d'arbitrage calculés sur les sommes transférées en cas de changement de supports, de frais d'entrée inhérents à certains supports (Sicav, par exemple), etc.
Tous les frais doivent être prévus précisément dans le contrat.
Attention : des frais d'acquisition peuvent aussi être perçus globalement au début du contrat (précompte de frais) notamment dans le cas des contrats à primes périodiques.Les contrats prévoient généralement un montant minimum de versement lors de la souscription et lors des versements ultérieurs périodiques ou libres.
> Les contrats d'assurance vie à versements périodiques
Le souscripteur s'engage à respecter un calendrier de versements mensuels, trimestriels, annuels… Ces contrats d'assurance vie autorisent généralement des versements complémentaires à la convenance du souscripteur.
> Les contrats d'assurance vie à versements libres
Ils permettent de décider librement du montant des cotisations et de la date de versement. Toutefois, dans certains contrats d'assurance vie, un montant minimal de cotisation est prévu.
> Les contrats à cotisation unique
Une seule cotisation est versée au moment de la souscription.
En cas de non paiement
Dans les contrats à versements périodiques fixes, uniquement, le non paiement de la prime d'assurance entraîne l'envoi d'une lettre en recommandé avec accusé de réception par l'assureur.
Si la situation n'est pas régularisée, ce courrier entraîne :
Dans ce dernier cas, le contrat est maintenu avec des garanties diminuées si l'assuré a déjà payé 15% des primes prévues au contrat.
Les différentes options de sortie des contrats d'assurance vie
Rémunération de l'épargne
Le taux de revalorisation net de l'épargne (une fois déduits les frais de gestion et de souscription) varie selon les performances des contrats proposés sur le marché et selon leurs engagements contractuels.
Les compagnies ont la possibilité, dans certaines limites, de garantir un taux minimum de revalorisation.
Les intérêts sont calculés selon une périodicité variable qui est habituellement annuelle.
A leur terme, les contrats d'assurance vie offrent différentes possibilités.
Les différents modes de gestion
> La gestion profilée
La majorité des contrats multisupports proposent différents profils de gestion.
Arbitrage
L'arbitrage est une opération qui consiste à modifier la répartition du capital ou l'orientation de gestion. L'opération d'arbitrage doit faire l'objet d'une procédure formelle décrite dans le contrat.
Les arbitrages sont soumis à des conditions limitatives (nombre d'arbitrages annuels autorisé, limitation des arbitrages à des situations exceptionnelles, arbitrage automatique…) qui peuvent différer d'un contrat à l'autre.
Le souscripteur confie aux experts financiers de l'organisme gestionnaire le soin de gérer ses versements selon le profil choisi :
Les fonds profilés privilégient la simplicité de gestion, puisque c'est le gérant du fonds qui suit l'évolution des valeurs et qui arbitre les placements.
> La gestion à horizon
Pour le souscripteur, la gestion est simplifiée, car la composition des placements évolue automatiquement en fonction de son âge et de ses objectifs. Davantage risquée à 30 ans, elle se fera plus prudente à l'approche de la retraite.
> La gestion libre
Assurance en cas de vie, Les garanties complémentaires en cas de décès
Certains contrats d'assurance vie multisupports offrent la possibilité d'opter pour une garantie décès destinée à pallier les conséquences d'un décès qui surviendrait dans un contexte financier défavorable. Ce type de garantie permet aux bénéficiaires du contrat de récupérer l'intégralité des versements effectués par le souscripteur. Différentes garanties existent : la garantie majorée, la garantie de rendement (ou de plancher indexé), la garantie cliquet.
La plus courante est la garantie plancher. Elle permet au bénéficiaire de recevoir un capital minimal au décès de l'assuré, quelle que soit la valeur des unités de compte à cette date. Le plus souvent, le capital garanti minimal correspond au total des cotisations versées.
L'assurance en cas de vie garantit le versement d'un capital ou d'une rente au bénéficiaire désigné dans le contrat, si la personne assurée est en vie au terme du contrat.
Le souscripteur choisit lui-même ses unités de compte. Ce type de gestion suppose qu'il soit capable de réagir à bon escient face aux évolutions des marchés financiers.
Rachats (retrait de fonds) ou Avance en cours de contrat
En cas de besoin d'argent avant le terme du contrat d'assurance vie, il est possible de demander un rachat partiel ou une avance, dans la mesure où le contrat comporte une valeur de rachat. En effet, certaines assurances sont dépourvues de valeur de rachat :
Rachat partiel du contrat : une partie de la somme, qui est due à l'assuré, lui est versée, l'autre partie reste investie dans le contrat.
Le rachat partiel correspond au versement par l'assureur d'une partie de la provision mathématique, qui représente les réserves constituées par l'assureur afin de garantir le paiement des prestations. L'autre partie reste investie dans le contrat d'assurance vie. Il est utile de se renseigner sur les conséquences fiscales d'une telle opération.
Rachat total correspond à une résiliation du contrat avant son échéance.
Chaque année, l'assuré est informé du montant de la valeur de rachat de son contrat, à savoir la somme qu'il se verra verser en cas de demande de rachat partiel ou total de son contrat.
Source : Fédération française des sociétés d'assurances (FFSA)
Les meilleurs contrats d'assurance vie multisupports ou monosupport